Clin d’œil
LA CHAMBRE 137
Dans Litith, le personnage d’Éva se trouve à l’hôpital dans la chambre 137.
Le choix de ce numéro n’est pas dû au hasard.
A certains moments, je parle des correspondances entre Jung et Pauli.
Les deux hommes se passionnaient pour les synchronicités.
Voici un article intéressant sur le sujet :
Pauli est la chambre 137
L’étendue des vues philosophiques de Pauli incita Arthur Koestler à constater que Pauli « a probablement possédé une plus profonde connaissance des limites des sciences naturelles que la plupart de ses collègues ». L’une de ces limites, qui inquiétait Pauli pendant toute sa vie scientifique, fut la dualité entre le champ électrique et les moyens de le mesurer par son action sur une charge. L’aspect inquiétant est qu’une telle mesure est limitée par l’atomicité des charges électriques donnée par la valeur de la constante de structure fine 1/137, introduite par A. Sommerfeld et qui n’a pas encore trouvé d’explication. Ce nombre 137 symbolisait pour Pauli la liaison avec le monde magique des alchimistes qui l’a tant fasciné. Par une coïncidence « cabalistique », Wolfgang Pauli est mort dans la chambre 137 de l’hôpital de la Croix-Rouge à Zurich le 15 décembre 1958.
http://www.universalis.fr/encyclopedie/wolfgang-pauli/5-le-penseur/
JUNG ET LA SYNCHRONICITÉ
Les phénomènes synchronistiques sont caractérisés selon Carl Gustav Jung par la coïncidence significative d’un phénomène physique objectif avec un phénomène psychique sans qu’on puisse imaginer une raison ou un mécanisme de causalité évident. A partir de la correspondance maintenant disponible de Jung avec le théoricien de la physique Wolfgang Pauli, on constate que Pauli a eu une participation décisive pour la préparation finale de cette idée. On évoquera les questions qu’ils se sont posées dans leurs discussions sur la causalité, la reproductibilité, le hasard, la probabilité et l’évolution biologique.
Le problème de la complémentarité entre psyché et matière, signalé plusieurs fois par Pauli, est aujourd’hui reformulé par la vision de la physique quantique moderne. Comme la partie matérielle de l’unus mundus est décrite correctement par la mécanique quantique, il est concevable de supposer que les structures les plus fondamentales de cette théorie puissent avoir une validité en dehors du domaine matériel. On montrera que, selon cette supposition, des corrélations holistiques entre la psyché et la matière sont possibles si, et seulement si, il existe des propriétés incompatibles non seulement dans le domaine matériel mais aussi dans le domaine psychique.
http://www.metapsychique.org/Synchronicite-et-Hasard.html
Une vidéo sur la synchronicité
La synchronicité de Carl Gustave Jung et de Wolfgang Pauli avec Michel Cazenave & Etienne Klein
LA BIBLIOTHÈQUE QUI CRAQUE
J’évoque aussi régulièrement la bibliothèque qui craque lorsque les wiccans effectuent un rituel.
C’est encore un petit clin d’œil à un événement survenu entre Jung et Freud.
Je vous invite à lire l’article :
https://www.inrees.com/articles/Jung-Freud-Quand-la-relation-craque/
LA GLANDE PINÉALE ET LA MOLECULE DE L’ESPRIT
Dès le début de sa carrière, Rick J. Strassman s’était fixé comme but de pratiquer des recherches légales aux États-Unis sur les substances psychédéliques, selon un protocole rigoureux. Dans le cadre de l’Université du Nouveau-Mexique, il s’est interrogé sur le rôle éventuel de la glande pinéale dans les états de conscience extraordinaires.
Les hypothèses avancées qu’il présente en irriteront plus d’un, mais personne ne restera insensible aux incroyables ouvertures qui se dégagent de ces recherches sur le cerveau humain et ses potentialités insoupçonnées. La DMT est-elle cette molécule de l’esprit en connexion avec la fameuse glande pinéale, considérée par les Hindous comme le lieu du septième Chakra et par Descartes comme le siège de l’esprit ? Une remarquable étude aux frontières de la connaissance.
http://www.inexplique-endebat.com/2015/10/dmt-la-molecule-de-l-esprit.html
PET Scan et Antimatière
Tout au long du roman, il est régulièrement question de visualisation du cerveau avec le PET Scan.
La tomographie par émission de positons (TEP) utilise des produits radioactifs émetteurs de positons lors de sa réalisation (l’anti-particule de l’électron). Le positon, après un parcours de 1 à 3 millimètres dans la matière, rencontrera un électron. De cette rencontre matière-antimatière, résultera une réaction d’annihilation, les deux particules disparaîtront en donnant naissance à deux photons gamma émis en direction diamétralement opposée (180°) avec une énergie constante de 511keV.
L’antimatière pourrait servir lors de certaines radiothérapies.L’antimatière permettrait d’irradier quatre fois plus de cellules cancéreuses avec moins de séquelles sur les tissus sains, parfois abîmés par les rayonnements utilisés. Le PET-Scan (Positron Emission Tomography) ou tomographie par émission de positrons utilise d’ores et déjà les propriétés d’interaction positron-électron à des fins de diagnostic.